Ethique
Le Bien-Etre Animal : Une priorité absolue et une démarche transversale
Le bien-être animal est défini comme « l’état mental et physique positif lié à la satisfaction de ses besoins physiologiques et comportementaux, ainsi que de ses attentes. Cet état varie en fonction de la perception de la situation par l’animal » (ANSES).
Ainsi, au-delà du respect des besoins physiologiques de base de l’animal (faim, soif, etc.) à adapter en fonction de l’activité pratiquée, il est indispensable de ne pas négliger son bien-être psychologique avant, pendant et après ladite activité !
Le CECMYA attache la plus grande attention au bien-être des chiens de ses adhérents,
Quelque soit la discipline pratiquée, aucune maltraitance physique ou psychologique ne sera tolérée au sein du club. L'adhérent qui n'aurait pas le comportement adéquat vis à vis de son animal sera immédiatement expulsé des terrains.
Vous trouverez les bonne pratiques et les recommandation des instances de la cynophilie en France sur les différentes pages dédiées aux disciplines que nous pratiquons :
Comment pouvons nous évaluer le bien-être d’un animal?
Les outils comme les cinq libertés et le modèle des cinq domaines nous permettent d’évaluer le bien-être d’un animal.
Quelles sont les cinq libertés associées au bien-être animal ?
Le modèle des cinq libertés est le premier à avoir été développé pour évaluer le bien-être animal. Ce concept est largement connu et enchâssé dans plusieurs lois et règlements à l’échelle mondiale. Beaucoup de pays, de territoires de compétence et d’organisations, comme l’Organisation mondiale de la santé animale, ont incorporé les principes de ce modèle dans leurs politiques d’orientation.
Les cinq libertés représentent les cinq principaux aspects du bien-être des animaux soumis au contrôle humain (les animaux sauvages en captivité, les animaux d’élevage, les animaux de compagnie) et ils comprennent :
L’absence de faim et de soif : un accès immédiat à de l’eau fraîche et à une alimentation qui assure santé et vigueur.
L’absence d’inconfort : un environnement approprié comprenant un abri et une aire de repos confortable.
L’absence de douleur, de blessure et de maladie : des mesures préventives ou un diagnostic et un traitement rapides des problèmes médicaux.
La liberté d’exprimer des comportements normaux : un espace suffisant, des installations appropriées et la compagnie d’autres animaux de la même espèce.
L’absence de peur et de détresse : des conditions de vie et un traitement qui ne causent pas de souffrance psychologique.
Ce modèle de bien-être animal a ses limites, puisqu’il sous-entend que l’absence d’état négatif assure un niveau de bien-être satisfaisant, ce qui n’est pas nécessairement vrai. Le modèle des cinq domaines a donc été créé pour combler les lacunes des cinq libertés.
Qu’est-ce que le modèle des cinq domaines du bien-être animal?
Le modèle des cinq domaines a été développé afin de déterminer de façon complète et systématique les différentes questions liées au bien-être.
Les cinq domaines du bien-être animal comprennent :
La nutrition : les animaux ont un accès non limité à de l’eau et à de la nourriture en quantité suffisante, adaptée à l’espèce, équilibrée, variée et saine.
L’environnement : la température, la présence de substrat, l’espace, la qualité de l’air, les odeurs, les sons et la prévisibilité fournissent un environnement confortable pour les animaux.
La santé : les animaux sont en bonne santé, et les maladies et les blessures sont évitées ou traitées immédiatement et de façon appropriée.
Le comportement : les animaux sont capables de laisser s’exprimer un éventail complet de comportements naturels comme l’exploration, la recherche de nourriture, la création de liens, le jeu, la retraite et autres.
L’état mental : en faisant l’expérience de situations positives ou de solutions liées aux quatre domaines fonctionnels précédents, les animaux peuvent profiter d’un état mental généralement positif entre autres caractérisé par le plaisir, le confort ou la vitalité, et d’une réduction ou d’une élimination des états négatifs comme la peur, la frustration, la faim, la douleur et l’ennui.
Les quatre premiers domaines sont axés sur des facteurs qui peuvent contribuer aux émotions et expériences négatives ou positives, ce qui influence l’état mental de l’animal, évalué avec le cinquième domaine.
Par exemple, si un animal a accès à une grande variété de nourriture, il peut faire l’expérience de différentes saveurs, odeurs et textures – un état de bien-être positif. À l’inverse, si un animal a un accès restreint à de la nourriture, il pourrait s’ennuyer en raison du manque de stimulation ou même connaître la faim – un état de bien-être négatif.
Les expériences quotidiennes d’un animal contribuent de façon continue à son bien-être général. Tout comme chez les humains, il est normal de vivre certaines expériences négatives (p. ex. la soif), mais l’objectif est de veiller à ce que les expériences négatives puissent être résolues (p. ex. avec un accès non limité à de l’eau pure) pour faire en sorte que le bien-être de l’animal soit généralement positif.
Le modèle des cinq domaines va encore plus loin que les cinq libertés, puisqu’il se concentre davantage sur l’état mental de l’animal et sur sa capacité à vivre des expériences positives. Il souligne le fait que les besoins affectifs sont aussi importants que les besoins physiques, et que les besoins physiques peuvent avoir une incidence sur les émotions.